Toi Misère aux pas hésitants d’humilité,
Épaule voutée qui a tout supporté,
Groupée elle avance cette communauté,
Sans volonté autre que nécessité,
A-t-elle été damnée ou élue cette confrérie des aimés,
Confiante dans sa candeur, souriante dans sa douleur,
Jamais décrets et infortune,
N’altère le gracieux visage de la lune,
Il chante le bonheur et célèbre la douceur,
Pas après pas, un cœur enserrant l’autre,
De la fraternité ils sont les apôtres,
Cette beauté serait-elle un leurre ? Ces traits ne sont-ils pas nôtres ?
Une lanterne de vie dans les ténèbres de nos vies,
Un cantique d’Amour au Bienfaiteur,
Une transcendance de la béance de nos cœurs,
Une régénérescence de nos êtres endoloris.