Un parterre de vert s’est offert à moi,
Une haie du bonheur dans la vallée des Rois,
Peu l’empruntaient mais tous la connaissaient,
Certains les chemins parallèles lui préféraient,
Un aqueduc la bordait, un train il portait,
Ô sentier, qui peut ignorer tes bienfaits ?
Jolie promenade comment puis-je te remercier ?
Si je maniais le crayon, à tes contours j’attacherais mon amitié,
Quelques gouttes se mirent à tomber,
Elles vinrent troubler notre intimité,
S’inviter à notre réunion pour former une communion,
Les larmes devinrent averse, un courroux céleste dans notre direction,
Partons, rentrons ! clamaient les promeneurs,
Mais pourquoi donc ? leur rétorqua la Grande Allée,
Quel merveilleux spectacle que ce ciel enflammé,
Qu’elle est douce ta boue Terre de mon cœur,
Mais nul ne put la contempler,
Il eût pour cela fallu se baisser,
Les mains noircies exhumer le commencement,
Cette terre friable, mère clémente, rappeler l’humble condition.