Toi mon ami, où fuis-tu ? Dans quelle voie t’engages-tu ?
Le plus beau scintillement, le plus doux sentiment est ton plus fidèle argument.
Trop vite tu partis, trop loin je te languis.
Comment te figer sans cette bienfaisante liberté t’ôter.
A mon affection je veux t’attacher, le destin je veux croire me l’a confié.
Tes traits que j’ignore me guident dans l’obscurité, ta voix qui me drape est cet infini qui me porte.
Comment t’atteindre sans te contraindre, comment t’accueillir sans te trahir?
Dans ces terres interdites où les plus belles choses sont dites, dans ce lointain que je ne puis franchir, serait-ce là-bas que tout doit finir ?