La fêlure en soi attachée,
Le dédain si longtemps refoulé,
La perception toujours tronquée,
De l’esprit crédule maintes fois trompé,
Un quai, un pont, une impasse,
Tout en soi à cette vue trépasse,
L’espoir à chaque fois caressé,
La résignation pour unique invitée,
Mais qu’avons-nous au juste réclamé ?
Une réalité que tout être raisonnable est en droit d’implorer,
Un foyer, un feu, un refuge,
Une voix contant de nobles exploits, loin de la fureur du déluge,
Quelle Gloire sacrée pourrait en tout temps être invoquée,
Peut-elle seulement rétablir l’ordre et la grandeur dans l’immensité,
Imprégner notre ère et briser les barrières mensongères,
Ou ces prétentions, par trop irréelles, frappées sont-elles du voile de l’Éphémère,
A chaque recoin, la profusion maintient l’illusion,
Une factice abondance entretient la confusion,
Des terres de quiétude, elle éloigne les âmes en fusion,
Le suprême secours elle dépêche, celui qu’a trop longtemps rejeté l’affliction.