Où se situe le commencement, où se dissimule la fin ?
Quelle infortune a conduit si loin ?
Où a commencé l’erreur, qu’est-ce qui a précipité la douleur ?
Quel est ce moment qui a trompé notre cœur ?
Il fut ce temps où abrités par le chêne de vie,
Nos nuits étaient bercées des plus douces mélodies,
Nos jours empreints de félicité,
Et notre horizon une promesse d’éternité,
Quand donc débuta la fin ?
Avons-nous lutté en vain ?
Étions-nous condamnés à succomber ?
Ou nous sommes-nous laissés sombrer ?
Était-elle illusion la vérité des saisons ?
L’infini qui au loin surplombe les maisons,
L’ardeur d’un froid plein de vigueur,
L’interminable chaleur pleine de langueur,
Reviens, nous te prions, rosée de bénédiction,
Nous apaiser de tes bienfaisantes caresses,
Apporter quelques gouttes de douce ivresse,
Que s’atténuent le temps d’un instant les rigueurs de nos tourments.