Laideur que l’humanité vous rend d’hommage,
Sans ouvrage de vous pour recueillir ses suffrages,
Votre pouvoir tous les jours s’affirme,
Auprès de tous votre terreur se confirme,
Que ne préparez-vous pas notre cercueil,
Lorsque s’élance l’astre de votre orgueil,
Il recouvre les cieux sans partage,
Comme les prémices avant l’orage,
La torpeur lentement se réveille, la colère vite livre conseil,
Que d’affront payé de silence,
Lorsque sévissait la pestilence,
Et que le monde sombrait dans le sommeil,
Désormais partout se laisse voir le ravage,
Beaucoup pleurent devant le naufrage,
Le temps désormais fini de la gloire,
De l’arrogance qui, défaite, s’est laissée choir,
Les cieux redevenus lumineux,
Se montrent comme une promesse,
Un perpétuel rappel à la faiblesse,
Pour que jamais ne reparaissent les signes de l’hideux.